Mézin - La voix comme seul instrument

 

2017Ma1

La voix comme seul instrument. C'est le ciment du Chœur d'hommes du pays d'Albret qui donnera un concert a cappella aujourd'hui à partir de 21 h en l'église Saint-Jean-Baptiste de Mézin. Bien connu du public d'Albret, la chorale puise ses origines dans l'ancienne manécanterie des Petits Chanteurs d'Andiran créée alors par l'Abbé de Smedt il y a près de 60 ans. Un chœur dont les voix ont voyagé à travers le monde. «Il y a 18 ans, on s'est retrouvé avec des anciens de la manécanterie et puis on a décidé de former le Chœur d'hommes et l'Abbé de Smedt était à sa tête à l'époque», raconte Éric Canovas qui a récupéré la place de chef de chœur il y a dix ans.

La pureté des voix

Si le chant a cappella a su retrouver sa place sur la scène actuelle avec des groupes comme Pentatonix, l'univers musical en général reste malgré tout très instrumental selon Éric Canovas : «C'est un retour aux sources, avec la voix tout simplement pure. Je ne parle même pas de chant lyrique, juste la voix chantée». Une affirmation que Jean-Jacques Laborde, vice-président du chœur, approuve : «Avec la voix, il n'y a pas d'artifice, pas de masque».

Au sein de la chorale, une trentaine de voix revisitent des chants sacrés ou profanes, mais aussi des chants venus d'ailleurs. «On a un programme très éclectique et très large. Il nous arrive même de faire de la variété ou de reprendre des chants basques ou italiens», sourit le chef de chœur.

Des représentations qui demandent beaucoup de travail et surtout une entente parfaite entre les membres. «Il faut une cohésion, une osmose entre nous. Si on n'a pas ça, le public le ressentira tout de suite», conclut Éric Canovas.

Les nouvelles voix sont d'ailleurs les bienvenues au sein du chœur.

N.E